This book explores a democratic theory of international law. Characterised by a back-and-forth between theory and practice, it explores the question from two perspectives: a theoretical level which reflects and criticizes the categories, words and concepts through which international law is understood, and a more applied level focussing on 'cosmopolitan building sites' or the practical features of the law, such as the role of civil society in international organisations or reform of the UN Security Council. Though written for an academic audience, it will have a more general appeal and be of interest to all those concerned with how international governance is developing.
The Poplars housing development in suburban Paris is home to what one resident called the “Little-Middles” – a social group on the tenuous border between the working- and middle- classes. In the 1960s The Poplars was a site of upward social mobility, which fostered an egalitarian sense of community among residents. This feeling of collective flourishing was challenged when some residents moved away, selling their homes to a new generation of upwardly mobile neighbors from predominantly immigrant backgrounds. This volume explores the strained reception of these migrants, arguing that this is less a product of racism and xenophobia than of anxiety about social class and the loss of a sense of community that reigned before.
Epistemology, Fieldwork, and Anthropology provides a systematic examination of the empirical foundations of interpretations and grounded theories in anthropology. Olivier de Sardan explores the nature of the links between observed reality and the data produced during fieldwork, and between the data gathered and final interpretative statements. Olivier de Sardan's research asks how anthropologists develop a 'policy of fieldwork', what the advantages and limits of observation are, and if the dangers of over-interpretation and scientific ideologies be minimized. Exploring the space between epistemology and methodology, the book critically juxtaposes Anglo and Francophone writings about fieldwork, plausible interpretations, emicity, reflexivity, comparison, and scientific rigor.
The European Union is facing a profound crisis and is confronted with multiple challenges. Over the last two decades, it has experienced a series of dramatic changes to its powers, its institutional design, its constitutional framework and its borders. At the same time, the uneasy relationship between European citizens and elites has complicated both the reform and the function of the Union. While the Lisbon treaty provided some answers to crucial questions, it did not clarify the nature of the EU, which remains at the crossroads of federal and intergovernmental logic. The current economic and financial crisis puts the EU’s legitimacy further under pressure and creates the impression of a turning point. This book provides a concise analysis of the EU and its dynamics by paying particular attention to its day to day operation. It aims to help students and scholars understand its evolution, its institutions, its decision-making and the interactions between the EU and various actors. Avoiding abstract theorizing, the authors propose an easy to read analysis of how the Union works while recognizing the complexity of the situation. Throughout the book, the key issues of European integration are addressed: democratic deficit, politicization, the role of member states, institutional crisis and citizen involvement.
Au moment où, en France, les traductions de Carl Schmitt se multiplient, la présente traduction dans la collection " Léviathan " de la Théorie de la Constitution (1928) peut être considérée comme un événement. Grâce à elle, le lecteur francophone aura enfin accès à ce chef-d'œuvre de la littérature constitutionnelle et politique de notre siècle et à l'un des rares ouvrages systématiques de cet auteur. Un grand universitaire - un juriste-savant comme l'on dit en Allemagne - au sommet de son art malgré son jeune âge (40 ans), entreprend de donner sa propre description des régimes politiques occidentaux saisis au miroir de la République de Weimar. Le juriste se sentira en terre d'élection lorsqu'il lira les développements sur les notions de Constitution, de pouvoir constituant - les plus abstraits - ou sur les techniques constitutionnelles libérales et démocratiques. Il pourra enfin découvrir avec Schmitt l'un des plus grands juristes-théoriciens de son temps. Toutefois, le public concerné par cet ouvrage déborde, et de loin, celui des juristes. Rassemblant son vaste savoir sur la philosophie politique, le droit et l'histoire constitutionnelle, Carl Schmitt a écrit ici un ouvrage inclassable qui s'adresse à tous ceux qui s'intéressent à l'Etat moderne. Dans Théorie de la Constitution, l'originalité et la profondeur de sa pensée s'allient avec bonheur à une érudition vivante et à une remarquable capacité de systématisation. Après avoir défendu la validité d'une notion politique de la Constitution et polémiqué avec son grand adversaire - le viennois Hans Kelsen, promoteur du normativisme - Schmitt entreprend d'analyser l'Etat de droit libéral-bourgeois en le décomposant en deux éléments antithétiques - libéraux (les droits de l'homme, la séparation des pouvoirs) et politiques (la représentation et l'identité). L'ouvrage s'achève sur une théorie de la Fédération d'une surprenante actualité au regard de la construction européenne. La visée polémique des propos juridiques de l'auteur ne fait guère de doute. Schmitt, en tant que théoricien " constitutionnel " de la raison d'Etat, subvertit la construction juridique libérale de l'Etat et de la constitution en proposant une théorie de l'Etat issue d'une lecture autoritaire d'Hegel. En mettant à jour les points obscurs et les limites de la démocratie libérale, son ouvrage peut paradoxalement conduire à une plus grande intelligence de ce régime. Plutôt que de lire son œuvre de façon apologétique, il vaut mieux la recevoir comme un défi intellectuel d'envergure que n'hésiteront pas à relever, sans mépris ni anathème, tous ceux qui examinent les problèmes les plus épineux de la démocratie et du libéralisme. Penseur " dérangeant ", Schmitt appartient bien à la lignée de Machiavel et de Hobbes. Olivier Beaud
Hans KELSEN, le plus célèbre philosophe du droit issu du rang des juristes, est surtout connu pour avoir fondé une école juridique (l'Ecole de Vienne) qui radicalise la doctrine du positivisme juridique. Il a défendu, sa vie durant, une conception normativiste du droit et la thèse d'une stricte séparation entre le droit et la science du droit. Si l'on connaît bien en France son ouvrage programmatique sur la Théorie pure du droit, dans sa deuxième édition traduite par Charles Eisenmann, on sait au moins que cette seconde édition, publiée en 1960, n'est pas l'expression définitive de sa pensée. La traduction de la Théorie générale des normes, qui est un ouvrage posthume et inachevé, donne au lecteur français l'occasion de découvrir cette pensée dans ses derniers développements qui rompent en partie avec ceux de l'œuvre précédente. Le Maître viennois y poursuit l'analyse de la norme juridique, entamée dans la Théorie pure du droit, mais il l'approfondit sur certains points et l'infléchit sur d'autres. Il introduit ainsi de nouvelles réflexions sur la signification de la norme et sur ses fonctions, sur l'application et l'interprétation de la norme et également sur le rapport entre la norme et le langage, insistant notamment sur la distinction entre la norme et l'énoncé sur la norme. Par ailleurs, il considère la religion et le droit comme deux ordres normatifs similaires, ce qui le conduit à proposer une théorie vraiment " générale " des normes et non pas seulement une théorie juridique des normes. Il avance une nouvelle interprétation de la norme fondamentale en recourant à l'idée de fiction juridique. Enfin, dans la dernière partie du livre, Kelsen donne le dernier état de sa pensée sur le problème majeur de l'application de la logique au droit. Rompant avec son logicisme antérieur, il nie l'existence d'une logique spécifique au droit et conteste l'application de la logique syllogistique au processus d'application du droit, renouant ainsi avec un volontarisme juridique qu'il avait rejeté au début de son œuvre. Dans cet ouvrage, sous couvert de bâtir une théorie générale des normes, Kelsen construit une théorie de l'interprétation des normes. Il propose donc une herméneutique juridique originale qui intéressera tous ceux qui étudient les sciences normatives (juristes, mais aussi théologiens et spécialistes de l'éthique). Il engage un dialogue avec les représentants anglo-américains de la philosophie du droit, de l'éthique ou de la logique, et il renoue le dialogue avec les auteurs influents à Vienne au début du siècle.
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