Etats imaginés" est la chronique d'un non-lieu dans notre géographie politique : l'Abkhazie, espace à la fois imaginé et bien réel, dont l'existence en tant qu'Etat est réfutée. Il y a dix ans, l'Abkhazie obtint l'indépendance de la Géorgie par les armes mais aujourd'hui elle n'est toujours pas reconnue. Territoire, pays ou espace mental, l'Abkhazie est imaginée par un peuple qui vit dans l'attente, figée dans une fragile indépendance de fait, mais non de droit. C'est cette sensation de paralysie, de pétrification qui a attiré mon attention dans ce travail d'Eric Baudelaire. En le regardant, j'avais l'impression qu'il s'agissait à la fois de quelque chose de réel et d'irréel, d'un monde figé, d'hommes en situation d'attente, d'une ville en construction, à moitié détruite, dans laquelle les personnages déambulent comme sortis d'un conte. Les rues boueuses, les édifices classiques détériorés à côté de vieilles usines aux hautes cheminées, les immeubles de logements monotones, la garé solitaire, le ciel couvert, tout cela représente un paysage à la fois réel et imaginé. Ce travail d'Eric Baudelaire traite de la tension qui existe dans le paradoxe de l'Etat non reconnu : le territoire photographié existe, mais sa signification, son statut sont ouverts à l'interprétation.
Cet ouvrage est publié à l'occasion de l'exposition consacrée à Laurent Millet, présentée au musée des beaux-arts d'Angers, du 17 mai au 16 novembre 2014.00Dans son travail de photographe et de plasticien, Laurent Millet compose les chapitres d'une encyclopédie imaginaire, peuplée d'objets qu'il construit dans des décors naturels ou dans son atelier. Ses assemblages sont des hybrides d'objets traditionnels, scientifiques, architecturaux, aussi bien que d'oeuvres d'artistes dont il affectionne le travail.0De quoi s'agit-il? De sculpture? De dessin? De bricolage? D'installation? L'artiste met en place des " machineries poétiques " qu'il photographie ensuite, et cette image finale vient justifier toutes les étapes qui l'ont précédée.0.
Publié à l'occasion de l'exposition présentée du 27 novembre 2010 au 27 juin 2011 au Musée des Beaux-Arts de Dunkerque. Des rues et des visages, des alentours de ville que la civilisation de l'automobile a déclassés, des regroupements d'amis ou de familles, des lieux de promenade : ici, en France ou ailleurs, très loin en Chine ou plus proche en Israël, Marie-Noëlle Boutin (1971) parvient à élaborer une représentation réaliste sans recourir aux signes agressifs d'un monde contemporain que l'on caricature à l'envi. Ce travail est une levée des formes et des signes par le moyen d'une défamiliarisation : construire une observation du monde qui dévoile ce que la proximité et l'habitude recouvrent. Bilingue français-anglais.
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