A New York Times Notable Book of 2015 “A tour-de-force reimagining of Camus’s The Stranger, from the point of view of the mute Arab victims.” —The New Yorker He was the brother of “the Arab” killed by the infamous Meursault, the antihero of Camus’s classic novel. Seventy years after that event, Harun, who has lived since childhood in the shadow of his sibling’s memory, refuses to let him remain anonymous: he gives his brother a story and a name—Musa—and describes the events that led to Musa’s casual murder on a dazzlingly sunny beach. In a bar in Oran, night after night, he ruminates on his solitude, on his broken heart, on his anger with men desperate for a god, and on his disarray when faced with a country that has so disappointed him. A stranger among his own people, he wants to be granted, finally, the right to die. The Stranger is of course central to Daoud’s story, in which he both endorses and criticizes one of the most famous novels in the world. A worthy complement to its great predecessor, The Meursault Investigation is not only a profound meditation on Arab identity and the disastrous effects of colonialism in Algeria, but also a stunning work of literature in its own right, told in a unique and affecting voice.
Library Journal: Best World Literature of the Year A fable, parable, and confession, the second novel from the acclaimed author of The Meursault Investigation pays homage to the essential need for fiction and to the freedom from tradition afforded by an adopted language. Having lost his mother and been shunned by his father, Zabor grows up in the company of books, which teach him a new language. Ever since he can remember, he has been convinced that he has a gift: if he writes, he will stave off death; those captured in the sentences of his notebooks will live longer. Like a kind of inverted Scheherazade saving his fellow men, he experiments night after night with the delirious power of the imagination. Then, one night, his estranged half brother and the other relatives who would disown him come knocking at the door: his father is going to die and perhaps only Zabor is capable of delaying that fateful moment. Sitting next to the father who has ostracized him, the son writes compulsively, retracing an existence characterized by strangeness, abandonment, and humiliation, but also by wondrous encounters with fictional worlds that he alone in the entire village can access.
Je suis la véritable trace, le plus solide des indices attestant de tout ce que nous avons vécu en dix ans en Algérie. Je cache l’histoire d’une guerre entière, inscrite sur ma peau depuis que je suis enfant." Aube est une jeune Algérienne qui doit se souvenir de la guerre d’indépendance, qu’elle n’a pas vécue, et oublier la guerre civile des années 1990, qu’elle a elle-même traversée. Sa tragédie est marquée sur son corps : une cicatrice au cou et des cordes vocales détruites. Muette, elle rêve de retrouver sa voix. Son histoire, elle ne peut la raconter qu’à la fille qu’elle porte dans son ventre. Mais a-t-elle le droit de garder cette enfant ? Peut-on donner la vie quand on vous l’a presque arrachée ? Dans un pays qui a voté des lois pour punir quiconque évoque la guerre civile, Aube décide de se rendre dans son village natal, où tout a débuté, et où les morts lui répondront peut-être.
Ein Geschichtenerzähler, der Leben verlängern kann. In seinem zweiten Roman erforscht Kamel Daoud, der für sein Debüt »Der Fall Meursault – eine Gegendarstellung« von Kritik und Publikum international gefeiert wurde, das menschliche Dasein mit den Methoden aus Tausendundeiner Nacht. Eine große Parabel über die Macht des Erzählens und des Erzählers. Ismaël, der sich selbst Zabor nennt, verliert früh seine Mutter. Der Vater verstößt ihn, Stiefmutter und Halbgeschwister wollen das Kind nicht im Haus haben. Zabor wächst bei seiner altjüngferlichen Tante und dem stummen Großvater auf. Trost und Zuflucht findet er in der Literatur, er verschlingt alles, was er in die Finger kriegen kann. Viel ist das jedoch nicht in einem algerischen Dorf, das im Süden bereits an die Sahara grenzt, und so beginnt Zabor, seine eigenen Geschichten zu schreiben und entdeckt dabei schon früh ein besonderes Talent: Er hat die Gabe, das Leben von Sterbenden zu verlängern. So lange er über die Leute schreibt, so lange hält er den Tod auf Abstand. Wenn der Arzt und das Heilige Buch nicht mehr helfen können, dann holt man Zabor. So auch, als eines Tages sein Vater im Sterben liegt. Kamel Daoud, der für sein Debüt »Der Fall Meursault – eine Gegendarstellung« von Kritik und Publikum international gefeiert wurde, hat einen bildstarken und kraftvollen Roman geschrieben: Über Heimat und Familie, über die Macht der Religion und über die große Liebe zur Literatur, die alles sein kann, Unterdrückungsinstrument genauso wie Mittel zur Befreiung.
“Ti riassumo la storia prima di raccontartela: un uomo che sa scrivere uccide un arabo che quel giorno non ha neppure un nome – quasi l’avesse lasciato appeso a un chiodo prima di entrare in scena –, e poi comincia a spiegare che è tutta colpa di un Dio che non esiste e di ciò che ha capito sotto il sole e per il fatto che la salsedine lo costringe a chiudere gli occhi.Perciò l’omicidio rimane un atto assolutamente impunito e non è un delitto poiché non esiste legge fra mezzogiorno e le due, fra lui e Zoudj, fra Meursault e Moussa. E in seguito, per settant’anni, tutti si sono adoperati a fare sparire in gran fretta il corpo della vittima, a trasformare i luoghi dell’omicidio in un museo immateriale e a discorrere sul significato del nome dell’assassino.Che cosa significa Meursault? “Morto solo”? “Morto sciocco”? “Non muore mai”? Per mio fratello, invece, in tutta questa storia non è stata spesa neppure una parola. E tu, come tutti quelli prima di te, hai preso una cantonata.L’assurdo lo portiamo sulle spalle o nel ventre delle nostre terre io e mio fratello, non quello là.”VINCITORE DEL PRIX GONCOURT DU PREMIER ROMAN 2015
Des printemps arabes aux attentats de Paris, Bamako et Tunis, des élections présidentielles algériennes à la crise des réfugiés, cette sélection de chroniques de Kamel Daoud publiées ces six dernières années donne à entendre une voix libre, puissante et provocante dont l'audience ne cesse de s'étendre dans le monde.
Orphelin de mère, mis à l’écart par son père, il a grandi dans la compagnie des livres qui lui ont offert une nouvelle langue. Depuis toujours, il est convaincu d’avoir un don : s’il écrit, il repousse la mort ; celui qu’il enferme dans les phrases de ses cahiers gagne du temps de vie. Telle une Shéhérazade sauvant ses semblables, il expérimente nuit après nuit la folle puissance de l’imaginaire. Ce soir, c’est auprès de son père moribond qu’il est appelé par un demi-frère honni... Fable, parabole, confession, le deuxième roman de Kamel Daoud rend hommage à la nécessité de la fiction et à l’insolente liberté d’une langue choisie.
Cet homme qui soliloque dans un bar, nuit après nuit, c’est le frère de l’Arabe tué par un certain Meursault dans un célèbre roman du XXe siècle. Soixante-dix ans après les faits, rage et frustration inentamées, le vieillard rend un nom et une histoire au mort resté "l'Arabe" jusqu'ici. Un roman profond sur les héritages qui conditionnent le présent et sur le pouvoir exceptionnel de la littérature pour dire le réel. Voir Kamel Daoud parle de son livre "Meursault, contre-enquête"Cet homme qui soliloque dans un bar, nuit après nuit, c’est le frère de l’Arabe tué par un certain Meursault dans un célèbre roman du XXe siècle. Soixante-dix ans après les faits, rage et frustration inentamées, le vieillard rend un nom et une histoire au mort resté "l'Arabe" jusqu'ici. Un roman profond sur les héritages qui conditionnent le présent et sur le pouvoir exceptionnel de la littérature pour dire le réel. Voir Kamel Daoud parle de son livre "Meursault, contre-enquête"Cet homme qui soliloque dans un bar, nuit après nuit, c’est le frère de l’Arabe tué par un certain Meursault dans un célèbre roman du XXe siècle. Soixante-dix ans après les faits, rage et frustration inentamées, le vieillard rend un nom et une histoire au mort resté "l'Arabe" jusqu'ici. Un roman profond sur les héritages qui conditionnent le présent et sur le pouvoir exceptionnel de la littérature pour dire le réel. Voir Kamel Daoud parle de son livre "Meursault, contre-enquête"Cet homme qui soliloque dans un bar, nuit après nuit, c’est le frère de l’Arabe tué par un certain Meursault dans un célèbre roman du XXe siècle. Soixante-dix ans après les faits, rage et frustration inentamées, le vieillard rend un nom et une histoire au mort resté "l'Arabe" jusqu'ici. Un roman profond sur les héritages qui conditionnent le présent et sur le pouvoir exceptionnel de la littérature pour dire le réel. Voir Kamel Daoud parle de son livre "Meursault, contre-enquête
Zabor non assomiglia affatto agli altri bambini della sua età: orfano della madre, trattato dalla nuova famiglia del padre come un ospite indesiderato, cresce solitario e malinconico nel suo villaggio alle porte del deserto, allevato dalla zia e dal nonno. Girovaga per le strade durante la notte e dorme di giorno, trovando compagnia e conforto solo nei libri presi da una biblioteca polverosa: quei romanzi gli sembrano l’unica cosa importante della sua esistenza, l’unica che possa darvi un senso. È proprio grazie ai libri che Zabor scopre di avere un dono straordinario: se scrive, è capace di respingere la morte, e coloro di cui racconta nel suo quaderno guadagnano per miracolo nuovi anni di vita. Quando uno dei suoi odiosi fratellastri bussa alla sua porta, Zabor dovrà prendere la più difficile delle decisioni: il padre sta morendo e solo Zabor può provare a rinviare la fine. Ma vuole davvero salvare un uomo da cui non ha mai ricevuto amore? Fiaba, racconto, confessione vertiginosa: il secondo romanzo di Kamel Daoud celebra la forza e l’urgenza della scrittura, facendone un atto sacro anche quando è soltanto umano. Come una nuova Sherazad, Zabor sfugge al vuoto salvando se stesso e gli altri attraverso il potere supremo della parola e la verità rivoluzionaria della fantasia.
Best Translated Novel of the Decade – Lit Hub A New York Times Notable Book of 2015 — Michiko Kakutani, The Top Books of 2015, New York Times — TIME Magazine Top Ten Books of 2015 — Publishers Weekly Best Books of the Year — Financial Times Best Books of the Year “A tour-de-force reimagining of Camus’s The Stranger, from the point of view of the mute Arab victims.” —The New Yorker He was the brother of “the Arab” killed by the infamous Meursault, the antihero of Camus’s classic novel. Seventy years after that event, Harun, who has lived since childhood in the shadow of his sibling’s memory, refuses to let him remain anonymous: he gives his brother a story and a name—Musa—and describes the events that led to Musa’s casual murder on a dazzlingly sunny beach. In a bar in Oran, night after night, he ruminates on his solitude, on his broken heart, on his anger with men desperate for a god, and on his disarray when faced with a country that has so disappointed him. A stranger among his own people, he wants to be granted, finally, the right to die. The Stranger is of course central to Daoud’s story, in which he both endorses and criticizes one of the most famous novels in the world. A worthy complement to its great predecessor, The Meursault Investigation is not only a profound meditation on Arab identity and the disastrous effects of colonialism in Algeria, but also a stunning work of literature in its own right, told in a unique and affecting voice.
De stem van ‘de Arabier’ uit de klassieker 'De vreemdeling' van Camus. Een liefdesverklaring aan en overpeinzing van de Arabische identiteit, beïnvloed door kolonialisme en de druk van het geloof. Met Moussa of de dood van een Arabier heeft Kamel Daoud een stem gegeven aan ‘de Arabier’ uit de Franse klassieker De vreemdeling van Albert Camus. Haroen wordt al zijn hele leven gekweld door de zinloze moord op zijn broer door Meursault, de beruchte antiheld uit Camus’ roman. Haroen besluit zijn broer uit de anonimiteit te halen door hem een naam te geven: Moussa. En een stem, die de gebeurtenissen beschrijft die leidden tot Moussa’s dood op een oogverblindend Algerijns strand. De roman Moussa of de dood van een Arabier is tegelijkertijd een liefdesverklaring aan en overpeinzing van de Arabische identiteit, waarin het kolonialisme en de druk van het geloof een grote rol spelen. Kamel Daoud won met Moussa of de dood van een Arabier de Prix Goncourt du Premier Roman 2015.
Library Journal: Best World Literature of the Year A fable, parable, and confession, the second novel from the acclaimed author of The Meursault Investigation pays homage to the essential need for fiction and to the freedom from tradition afforded by an adopted language. Having lost his mother and been shunned by his father, Zabor grows up in the company of books, which teach him a new language. Ever since he can remember, he has been convinced that he has a gift: if he writes, he will stave off death; those captured in the sentences of his notebooks will live longer. Like a kind of inverted Scheherazade saving his fellow men, he experiments night after night with the delirious power of the imagination. Then, one night, his estranged half brother and the other relatives who would disown him come knocking at the door: his father is going to die and perhaps only Zabor is capable of delaying that fateful moment. Sitting next to the father who has ostracized him, the son writes compulsively, retracing an existence characterized by strangeness, abandonment, and humiliation, but also by wondrous encounters with fictional worlds that he alone in the entire village can access.
This engaging collection of essays showcases the extraordinary passion, insight, and range of Kamel Daoud, bestselling author of The Meursault Investigation. Kamel Daoud has been a journalist for more than twenty years, writing the most-read column in Algeria, in Le Quotidien d'Oran, while also collaborating on various online media and contributing to foreign publications such as the New York Times. During the 2010-2016 period, he put his name to almost two thousand texts--first intended for the Algerian public, then read more and more throughout the world as his reputation grew. Whether he is criticizing political Islam or the decline of the Algerian regime, embracing the hope kindled by Arab revolutions or defending women's rights, Daoud does so in his own inimitable style: at once poetic and provocative, he captures his devoted followers with fresh, counterintuitive arguments about the nature of humanity, religion, and liberty.
The purpose of this book is to present the main metaheuristics and approximate and stochastic methods for optimization of complex systems in Engineering Sciences. It has been written within the framework of the European Union project ERRIC (Empowering Romanian Research on Intelligent Information Technologies), which is funded by the EU’s FP7 Research Potential program and has been developed in co-operation between French and Romanian teaching researchers. Through the principles of various proposed algorithms (with additional references) this book allows the reader to explore various methods of implementation such as metaheuristics, local search and populationbased methods. It examines multi-objective and stochastic optimization, as well as methods and tools for computer-aided decision-making and simulation for decision-making.
History Below the Global aims to foster an entangled knowledge of global history, and to place "others" at the centre stage, to better understand the fluid world which we inhabit. Relying on primary sources in seven languages and books written by hundreds of African, Asian, Middle Eastern and South American scholars, Lorenzo Kamel examines the coloniality of power in historical research and sheds light on the largely neglected roles of the "others" and their modernities in history. The book provides three elements combined. Firstly, a thorough analysis of the process of accumulation (“knowledge piece by piece”) which underpins some of the major achievements in human history. Secondly, a view on pre-colonial perspectives and the process through which the latter have been swallowed up by Eurocentric and solipsistic perceptions. Lastly, a study of the roots and outcomes of colonialisms and their echoes in our present. These three elements are addressed by combining multiple methodologies and approaches, in the awareness that the history analysed, as well as the historiographical trajectories that underlie it, are ultimately inter-penetrable, as well as themselves the result of a process of accumulation. History Below the Global challenges the view that, first and foremost, the “West”, for bad and for good, is and was the centre: the proactive actor which did and undid. This volume will be of value to all those interested in global history, the history of colonialism, post-colonial studies, modern and contemporary history.
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