Moving through a variety of locales and adventures, The Truth about Marie revisits the unnamed narrator of Toussaint’s acclaimed Running Away, reporting on his now disintegrated relationship with the titular Marie—the story switching deftly between first- and third-person as the narrator continues to drift through life, and Marie does her best to get on with hers. Like all of Toussaint’s novels, The Truth about Marie’s plot matters far less than its pace and tempo, its chain of images, its sequence of events. From pouring rain in Paris to blazing fires on the island of Elba, from moments of intense action to perfectly paced lulls, The Truth about Marie relies on a series of contrasts to tell a beguiling, and finally touching, story of intimacy forever being regained and lost.
Even on holiday, sex and death are Jean-Philippe Toussaint’s constant companions... In Self-Portrait Abroad, our narrator—a Belgian author much like Toussaint himself—travels the globe, finding the mundane blended everywhere with the exotic: With his usual poker face, he keeps up on Corsican gossip in Tokyo and has a battle of nerves in a butcher shop in Berlin; he wins a boules tournament in Cap Corse, takes in a strip club in Japan’s historic Nara, gets pulled through Hanoi on a cycle rickshaw, and has a chance encounter on the road from Tunis to Sfax. Tales of a cosmopolitan at home in a strangely familiar world, Self-Portrait Abroad casts the entire globe in a cool but playful light, reminding us that, wherever we go,we take our own eyes with us...
Combining an intellectual's keen mind and a sports fan's heart, acclaimed novelist Jean-Philippe Touissant reflects upon what a lifetime love of soccer has taught him about life and the passage of time itself. Part travelogue, part memoir, and part philosophical essay, Soccer is entirely unique, a thrilling departure from the usual clichés of sports writing.
An unnamed man travels to Shanghai, ostensibly on vacation, but finds himself increasingly unmoored from his life and identity. Caught in a jet-lag reality, he stumbles from adventure to adventure, allowing himself to be led not by sense or instinct but by the onrush of experience, until a call from home jars him back into his life, with all of its own confusions." "In Running Away, the Chaplinesque slapstick of Jean-Philippe Toussaint's acclaimed early works The Bathroom and Camera is replaced by an ever-unfolding fabric of coincidences and misapprehensions, both particularly modern and utterly real. The mature Toussaint shows himself to be no less ingenious an inventor of existential dilemmas, but with a new, surprising tenderness, and a deepened concern for the inexpressible immediacy and sensuality of human experience." --Book Jacket.
Depuis le début des années 2000, j’ai fait de nombreux voyages en Chine, je me suis rendu à Pékin, à Shanghai, à Guangzhou, à Changsha, à Nankin, à Kunming, à Lijiang. Rien n’aurait été possible sans Chen Tong, mon éditeur chinois. La première fois que j’ai rencontré Chen Tong, en 1999, à Bruxelles, je ne savais encore quasiment rien de lui et de ses activités multiples, à la fois éditeur, libraire, artiste, commissaire d’exposition et professeur aux Beaux-Arts. Ce livre est l’évocation de notre amitié et du tournage de mon film The Honey Dress au cœur de la Chine d’aujourd’hui. Mais, même si c’est le réel que je romance, il est indéniable que je romance. J.-P. T.
Marie s’appelait de Montalte, Marie de Montalte, Marie Madeleine Marguerite de Montalte. Marie, c’était son prénom, Marguerite, celui de sa grand-mère, de Montalte, le nom de son père (et Madeleine, je ne sais pas, elle ne l’avait pas volé, personne n’avait comme elle un tel talent lacrymal, ce don inné des larmes). Lorsque je l’ai connue, elle se faisait appeler Marie de Montalte, parfois seulement Montalte, sans la particule, ses amis et collaborateurs la surnommaient Mamo, que j’avais transformé en MoMA au moment de ses premières expositions d’art contemporain. Puis, j’avais laissé tomber MoMA, pour Marie, tout simplement Marie (tout ça pour ça). MARIE MADELEINE MARGUERITE DE MONTALTE retrace quatre saisons de la vie de Marie : Faire l’amour, hiver ; Fuir, été ; La Vérité sur Marie, printemps-été ; Nue, automne-hiver. « Toussaint construit une grande chambre d’écho où résonnent des pleurs, des cris, des rires, des halètements, des chuchotements, le craquement du feu dans les arbres et la caresse du vent sur la mer. Il a le génie de faire entendre ce qu’il choisit de taire. Pour du roman, c’est du roman : tout le bonheur du genre. » (Marie Desplechin, à propos de La Vérité sur Marie, Le Monde.) « Jean-Philippe Toussaint offre la réponse la plus forte que la littérature pouvait apporter à ce que le cinéma produit de plus contemporain, les films d’Hou Hsiao-hsien, de Wong Kar-wai, d’Edward Yang. Voilà la littérature qui bouge, se frotte aux arts plastiques, au cinéma pour s’inventer d’aujourd’hui. » (Sylvain Bourmeau, Les Inrockuptibles.) « Toussaint est le meilleur, le plus inventif et le plus fin observateur des écrivains francophones du présent, ses livres sont profondément ancrés dans le contemporain. » (Niklas Maak, Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung.) « C’est très beau. D’une beauté stupéfiante par instants, à laquelle prennent part tout à la fois la clarté et la vigueur de l’écriture de Toussaint, sa puissance d’évocation qui rappelle celle d’un plasticien, la rigueur de son architecture romanesque millimétrée. » (Nathalie Crom, à propos de La Vérité sur Marie, Télérama.) « Bénie soit Marie, qui aura inspiré à Jean-Philippe Toussaint une tétralogie romanesque aussi passionnelle que passionnante. On y aura vu, saison après saison, un couple s’aimer, se séparer, se regretter, se retrouver – le narrateur toujours dans l’ombre, et Marie, la créatrice de mode, l’artiste performeuse, la femme d’affaires, souvent dans la lumière. L’un néo-proustien, l’autre nouvelle tendance. Avec eux, on aura beaucoup voyagé, de la Chine au Japon et de l’île d’Elbe à Paris. » (Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur.) « L’écriture de Toussaint, d’une précision chirurgicale, d’une transparence de cristal, évite tous les écueils. Les gestes de l’amour qu’il décrit simplement dans leur crudité, leur violence, leur tendresse ont la vérité, la pureté des gravures érotiques orientales. » (Michèle Gazier, à propos de Faire l’amour, Télérama.) « Des détails incongrus ou obscènes surgissent, participant à la parfaite économie du récit. Le fortuit prend la valeur d’une nécessité. On ne sait rien, le trouble n’est pas levé, et pourtant la réalité est comme étendue, enrichie, libérée. Que demander de mieux, de plus, à la littérature ? » (Patrick Kéchichian, à propos de Fuir, Le Monde.) « On se dit que tous les grands romans possèdent leur lumière, et celui-ci chatoie, intelligent et fraternel, désabusé et aristocratique. Forme, style, rigueur, ponctuation, psychologie : c’est parfait. » (Jacques-Pierre Amette, à propos de Fuir, Le Point.)
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