A unique insider's account of day-to-day life inside a Tibetan monastery, The Sound of Two Hands Clapping reveals to Western audiences the fascinating details of monastic education. Georges B. J. Dreyfus, the first Westerner to complete the famous Ge-luk curriculum and achieve the distinguished title of geshe, weaves together eloquent and moving autobiographical reflections with a historical overview of Tibetan Buddhism and insights into its teachings.
Dreyfus examines the central ideas of Dharmakīrti, one of the most important Indian Buddhist philosophers, and their reception among Tibetan thinkers. During the golden age of ancient Indian civilization, Dharmakīrti articulated and defended Buddhist philosophical principles. He did so more systematically than anyone before his time (the seventh century CE) and was followed by a rich tradition of profound thinkers in India and Tibet. This work presents a detailed picture of this Buddhist tradition and its relevance to the history of human ideas. Its perspective is mostly philosophical, but it also uses historical considerations as they relate to the evolution of ideas.
A rich and fascinating study of Tibetan monastic life, from an author who is not only a leading scholar of Tibetan Buddhism, but who spent many years as a Buddhist monk."--Donald Lopez, author of "Prisoners of Shangri-La: Tibetan Buddhism and the West" "Georges Dreyfus, extraordinary person and writer, gives us crucial insights into the structure and practices of higher Tibetan education as well as his own fascinating journey leading to his becoming the first Westerner to achieve the highest rank in Tibetan education. This book both peals away myths and reveals the true depths of Tibetan techniques to train the mind."--Jeffrey Hopkins, author of "Emptiness in the Mind-Only School of Buddhism" "A remarkable tour de force. Georges Dreyfus merges personal memoir and outstanding scholarship to draw us into the intellectual life of the Tibetan monastic college, and in so doing he transforms forever our understanding of education and the cultivation of reason in traditional and pre-modern societies. If you read no other book on Tibetan Buddhism, immerse yourself in this one and applaud."--Matthew T. Kapstein, author of "The Tibetan Assimilation of Buddhism
A noted revolutionary voices his belief in class warfare as a means of effecting lasting social change. His searching inquiry extends to the functions of violence, the sources of political power, and more.
Si l'on veut bien songer que les archives officielles de la guerre 1914-1918 ne sont pas encore rendues publiques, on concevra que l'on ne sache encore que très peu de chose des secrets, de la vérité, très éloignée de la vérité officielle, de la guerre 1940-1945. Un nouveau témoin, sortant du silence, jette une lumière inattendue sur un plan d'ombre. Qui est-il? le Colonel Groussard, qui, commandant de Saint-Cyr, forma la promotion de l'« Amitié Franco-Britannique» (1939). Il est Chef d'Etat-Major du Gouvernement militaire de Paris quand les armées allemandes entrent victorieuses dans la capitale. Son chef est le Général Dentz. Il n'a pas besoin de l'Appel du 18 juin pour poursuivre le combat contre l'ennemi. Avec l'appui du Général Huntsinger, et camouflé sous une façade officielle, il met sur pied l'organisation secrète qui pourvoira de cadres la future armée de la Libération. Ce que les officiers de la Wermacht ont fait en 1919, en 1922, en 1929, pour tourner les conventions de l'Armistice de 1918, le Colonel Groussard va le faire pour tourner celles de l'Armistice de 1940. L'affaire Laval fera échouer ce plan, sous sa première forme. Mais le Colonel Groussard ne se décourage pas. Convaincu de la nécessité de prendre appui en Grande-Bretagne, il décide d'aller à Londres. Sans ignorer systématiquement les Français émigrés à Londres, il veut agir en soldat, qui ne fait pas de politique. Et son intention est, afin d'organiser une véritable résistance en France, d'établir des liaisons directes et secrètes entre certains membres du Gouvernement de Vichy et le Gouvernement britannique, ces liaisons qui éclairent d'un jour nouveau le « double jeu » de Vichy. Il rencontre Churchill, Eden, Winant qui l'approuvent. Arrêté à son retour en France par les services de Darlan, il est interné à Vals-les-Bains, d'où il continue, grâce à des complicités efficaces, à diriger ceux des réseaux déjà constitués. Placé en résidence surveillée, puis de nouveau arrêté, relâché et encore une fois menacé, il échappe à la police et est contraint de poursuivre son action en dehors du territoire national. De Genève, il anime ses réseaux secrets qui couvrent la France et l'Italie du Nord. Quand on parlera de Vichy, et de la Résistance, quand on écrira l'histoire de l'Armée française entre 1940 et 1945, on ne pourra pas négliger ce grand document, riche de révélations, mais inspiré surtout par une bien rare probité intellectuelle.
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