Il est des sorcières qu'on n'a pas encore brûlées, qui - dans la solitude - mettent à nu des chantiers où les choses peuvent se transformer, où leurs voix nous entraînent dans des aventures inédites. Bona est de celles-là. Au cœur du Marais, dans le vaste atelier, quand la ville dort, Bona peint. C'est ici l'histoire d'une femme ouvrière et créatrice. Bona y raconte comment la fière descendante des doges vénitiens, chassée de son Italie par la barbarie mussolinienne, découvrit - à Paris - la beauté féroce des poètes surréalistes ; comment, rue des Saints Pères, elle rencontra André Pieyre de Mandiargues, dont elle devint l'épouse ; comment enfin, par-delà les voyages lointains et les amours, elle ne se donne surtout qu'à la peinture qui, dans l'intensité du labeur, la fait basculer dans quelque chose qu'elle ne contrôle plus, et la sauve. C'est un livre conçu comme une aventure surréaliste. Des nuits entières, Alain Vircondelet a suscité Bona la magicienne. Et des voix, auxquelles elle n'avait pas encore touché, neuves, venues de loin, se sont élevées, transcrites ici même. Il faut comprendre ce livre comme un guide, une initiation, dont on peut dire sans préjuger qu'il n'aurait certes pas déplu à André Breton lui-même par la capture progressive du plaisir et des sens.
Pour la première fois, une biographie s'attache à éclairer le génie d'Albert Camus par le génie de sa terre natale, l'Algérie, et celui de sa ville tant aimée, Alger, sans lesquelles, disait-il, il ne pouvait pas vivre... L'Algérie est l'espace tout entier de son imaginaire et de son engagement. Avec le temps, le conflit et l'exil, elle est même devenue une sorte d'Eden illuminant cette part intime qu'il appelait " obscure " et dont il regrettait, un an avant sa mort, qu'elle ne fût pas davantage perçue. Il fallait un autre fils d'Alger pour comprendre cette dimension sensible de l'écrivain. Alain Vircondelet a grandi dans un quartier populaire, il a fréquenté les mêmes écoles, les mêmes plages, les mêmes lieux qu'Albert Camus. Grâce à son ample connaissance de l'oeuvre, il raconte la douleur de l'exil et la nostalgie d'un pays devenu mythique, lieu de refuge et de consolation...
De Jésus, l'on pourrait dire qu'il est toujours sur la route, en marche, pour consoler, accueillir et guérir. Traversant les siècles, il emprunte mille visages, il est Bach qui ouvre au Royaume, Van Gogh qui illumine Arles d'une multitude d'étoiles, les moines assassinés dans la solitude de Tibhirine, les Juifs dans l'enfer d'Auschwitz. Il est tout ce qui permet d'ouvrir la voie, d'effacer les cloisons, d'imposer l'amour. De l'Annonciation à la Résurrection, tous les grands épisodes de l'histoire de Jésus sont ici revisités, plongeant le lecteur au cœur d'une Palestine déjà troublée. Vaste récit à la fois épique et réaliste, cette nouvelle Vie de Jésus éclaire le destin d'un homme dont la parole, inouïe en son temps, demeure intacte aujourd'hui. Au-delà de l'icône révérée des chrétiens et de son message de liberté et de justice, Alain Vircondelet fait apparaître l'infatigable porteur de l'espérance dans son humanité frémissante.
The painter Balthus, whose tenacity and cultivated taste for secrecy have enveloped him in an aura of forbidding mystery, wrote this memoir at the end of his long life. A man who for decades opted to "give expression to the world" rather than to "express" himself speaks for the first and only time about his life, family, work, his theory of art and how it intersects with history, literature, and spirituality. Balthus was born Balthasar Klossowski in 1908 to Polish art historian Erich Klossowski and his wife, the painter Elisabeth Dorothea Spiro. The family lived in Germany, France, and Switzerland. In this memoir Balthus describes his childhood with his mother and her lover -- the poet Rainer Maria Rilke -- who became Balthus's own spiritual mentor. He evokes la vie de boheme in Paris during the 1920s, his friendships with Picasso, Derain, Artaud, Giacometti, Saint-Exupéry, René Char, Pierre Jean Jouve, and Albert Camus. He discusses his paintings, offers glimpses into his marriage, and expresses his passion for Chinese art and the Swiss chalets and Italian villas that he helped to restore. He recalls touching moments with his beloved daughter Harumi and the inspiration he drew from his cats. Also, in a kind of final lesson, Balthus shares his thoughts about painting and creation, denounces contemporary art as being illusory and deceitful, and talks candidly about his Catholic faith and how it inspired his work. "We are most charmed by the memoir's ease of expression, as if Balthus were confiding in us, as individuals," writes Joyce Carol Oates in her introduction to Vanished Splendors. "We are brought into a startling intimacy with genius.
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